La vie troublante de Binky Ball - SAISON 2

Que vous soyez hétéro, homo, mono, a, bi, tri, quadri et plus encore, découvrez les folles aventures de la sublime Binky Ball, agent (très) spécial de la CIA, et de Tommy, le magnifique escort-boy androgyne, dans la SEX-SERIE drôle et addictive sur le monde tordu des espions.

La vie troublante de Binky Ball - 2 saisons déjà -

Extrait de la Saison 2

6.

Ils laissèrent leurs affaires au Hilton où ils étaient descendus, sur Biscayne Boulevard, et se rendirent à la plage dans une voiture de location.

Pour être tout à fait franc, s’ils avaient choisi Miami, ce n’était pas seulement pour le climat chaud et ensoleillé été comme hiver, c’était aussi et surtout pour Haulover Beach, la seule plage nudiste de tout le pays. Josh en rêvait depuis qu’il avait rencontré Tommy ; il avait toujours fantasmé de l’y emmener un jour.

Quand ils arrivèrent ce matin, le parking était déjà bien rempli. A peine étaient-ils sortis de la voiture que Josh prévint Tommy.

- Retire vite tes fringues, mon bel ange. C’est une zone zéro textile.

Un vieux monsieur tout flasque passa avec son sexe tout ramolli et fronça les sourcils tout en montrant du doigt la pancarte sur laquelle se lisait : ICI, LE TEXTILE EST INTERDIT.

- Tu vois ! fit Josh avec un sourire.

Il semblait très émoustillé à l’idée que son jeune amant pouvait être gêné.

- Tu es bien sûr que c’est ce que tu veux ? demanda Tommy, hésitant.

- Certain. Je veux te voir tout nu au soleil de Floride.

Chacun d’un côté de la voiture, ils se déshabillèrent. Le corps de Josh paraissait d’autant plus blanc que celui de Tommy était bizarrement déjà intégralement bronzé.

Ce hâle parfait remontait en fait à une dizaine de jours. Tommy avait dû s’absenter un week-end pour aller voir deux vieilles tantes, Virginia et Betty, malades quelque part dans le Montana. En grand amoureux naïf, Josh avait gobé, tout comme vous, ce mensonge éhonté.

A la vérité, deux clients millionnaires (un vieux couple de vieilles folles européennes) avaient loué ses services pour un week-end chaud-lapin en Jamaïque. Sous le soleil tropical de la célèbre plage de Negril, nudisme, bronzette et baise avaient été quasi non-stop pour le divin escort-boy durant ces deux jours passés dans les Caraïbes. Et donc, à son retour de chez ses fameuses taties du Montana, Tommy avait un bronzage intégral dont il n’était pas peu fier car il détestait la marque ridicule que laisse le maillot.

Il ramena aussi de son prétendu séjour dans le frisquet Montana deux montres homme de chez Mercier, cadeau de ses deux clients millionnaires pour le remercier du délicieux week-end passé ensemble.

Tout de même Josh se montra, pour le coup, un peu étonné. Et quelques explications furent nécessaires.

Les deux montres ultrachic ? eh bien, elles venaient des tantes Virginia et Betty, pardi ! Les pauvres ne savaient plus quoi en faire !

- Si tu avais pu voir combien elles étaient contentes de s’en débarrasser, précisa Tommy presque au bord des larmes à l’évocation de ce touchant souvenir familial.

Quant à son bronzage si sensuel dans les montagnes frisquettes du Montana… ?

- Oh, tu sais. Tatie Virginia m’a fait boire du jus de carotte matin, midi et soir. Horrible mais très efficace, fit-il avec une adorable grimace.

Et là encore, notre naïf et très amoureux Josh avala le bobard comme Tommy les prétendus trois verres de jus de carotte de Tatie Virginia. Tommy l’adorait plus que tout dans ces moments-là et se sentait l’âme d’un scélérat. Mais très vite, la beauté de ses fesses dorées par le soleil le délesta de ses derniers scrupules.

- Je peux garder mon chapeau ? demanda-t-il, tout nu, en faisant le tour de la voiture.

Un joli chapeau de paille le coiffait tel l’incandescent David de Donatello. Il ne portait sur lui plus que ses bracelets et sa montre Mercier.

Le summum du summum du summum de l’érotisme.

Josh, réjoui par la beauté du spectacle, se força cependant à détourner les yeux. Pas question de bander maintenant, au vu et au su de n’importe quel quidam. Il referma la portière, pressa la clé pour verrouiller l’habitacle.

- Bien, dit-il. Tu vois là-bas le sentier. Tu le prends et tu descends à la plage. Tu nous trouves une place, euh, à l’écart des autres mais pas trop. Et devant, surtout.

Tommy comprit le stratagème très futé de Josh. Devant pour être vu de tous mais à l’écart pour se préserver des importuns. Exciter la populace des plages, OK mais frayer avec elle, ça, non.

- Et toi ? demanda-t-il. Tu ne viens pas ?

- Je te rejoins. Faut que j’aille chercher un parasol.

Tommy se retint de sourire. Décidément, Josh avait le sens de la mise en scène et savait mettre en avant son acteur principal. De nouveau Tommy feignit un mouvement de pudeur.

- Ils vont tous me regarder, dit-il, les yeux délicieusement baissés.

- Mais non, dit Josh.

Mais son sourire le démentait. Comme il était content de l’embarras supposé de Tommy.

Tommy releva ses grands yeux vert émeraude sur lui.

- Tu me rejoins vite, promis ?

Josh l’embrassa fougueusement sur la bouche.

- Bien sûr. Je serai pas long.

7.

Tommy descendit donc, tout seul et superbement nu, par le sentier jusqu’à la plage de sable blanc. Inutile de dire qu’à mesure qu’il avançait vers la mer, les rangées de corps bronzés, huilés et lunettés se retournaient pour le regarder passer. Des femmes, jeunes et moins jeunes. Des hommes, jeunes et moins jeunes.

Les messieurs sentant leur venir une érection soudaine ne tardèrent pas à se mettre sur le ventre sans quitter des yeux l’apparition du jeune dieu grec. Quand il eut bien aguiché toute la plage, comme le désirait ce coquin de Josh Finley, Tommy s’arrêta un peu à l’écart des plaisanciers mais bien devant pour que personne ne fût frustré. Il se retourna alors vers ses admirateurs qui fantasmaient déjà à plein régime sur lui, et s’affaissa sur les genoux, cherchant du regard par-delà la foule allongée la venue de Josh sur le sentier.

Josh apparut enfin, très fier de lui et surtout de l’effet produit par son resplendissant amant. Il avait l’air très satisfait et sa queue, joviale, ballait doucement entre ses cuisses. Vous voyez avec qui je couche, messieurs-dames ? semblait dire son sourire ravi.

Quand il ne fut plus qu’à une dizaine de mètres, Tommy se dressa sur ses genoux, ses bras menus le long de son corps mince, et laissant voir ainsi dans toute leur splendeur sa jeune verge et ses petites bourses toutes rondes et fermes, et lui sourit d’un air amoureusement candide. Seigneur ! A ce spectacle angélique, Josh sentit que sa queue ne répondrait bientôt plus de rien. Elle s’enflait déjà et avec terreur il réalisa que la traitresse allait se dresser séance tenante devant l’assemblée médusée. Nom de nom de nom ! Josh était devenu la victime de sa propre mise en scène.

Notre Visconti des plages hâta le pas, à la limite de l’affolement panique, et plongea à plat ventre sur le sable près de son amant pour cacher ce qui était bien la trique du siècle.

A côté, Tommy, se rasseyant doucement sur ses talons, resta exposé à tous les regards, superbement indifférent à la forêt d’érections qu’il venait de susciter en un rien de temps.

Il regarda Josh qui ne faisait plus qu’un avec le sable, et sourit avec une très jolie malice.

- Tu n’installes pas le parasol ?

L’Homme des sables préféra ne pas répondre à cette beauté pleine de rouerie. Une chose était sûre : son parasol à lui était déjà solidement planté. 

(...)

La vie troublante de Binky Ball

(en format broché et numérique)

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