Des espions calamiteux ou comment les histoires d'espions finissent mal... en général. Épisode 1 : Mata Hari
Cette nouvelle Hérodiade qui avait affolé le Tout-Paris de la Belle Époque avec ses danses e(x/r)otiques devait devenir plus célèbre encore en tant qu'agent de renseignements connue sous le nom de H-21 puis agent double au service des Boches et des Poilus. Elle finit par danser nue aussi avec la mort.
Arrêtée le 13 février 1917 à l'Élysée Palace Hôtel à Paris, la belle Hollandaise est accusée "d'espionnage et complicité d'intelligence avec l'ennemi" à savoir l'Allemagne. Son procès débute le 24 juillet 1917 devant un tribunal militaire, à huis clos. Malgré un dossier encore plus mince que son maillot, elle est accusée d'avoir causé rien moins que "la perte de 50 000 soldats", une affirmation jamais vraiment étayée mais qui servit admirablement l'Ordre Moral.
Après seulement trois jours de procès, elle est condamnée à être fusillée. Comme attendu, le Président de la République, Raymond Poincaré, refuse sa grâce. Le 15 octobre 1917, à 6h15 du matin, au polygone de tir de Vincennes, Mata Hari fait face au peloton d'exécution. Elle refuse le bandeau et, regardant la mort dans les yeux, elle envoie des baisers aux soldats. Elle meurt d'une balle en plein cœur.
Que pensez-vous du destin de Mata Hari ? Était-elle d'après vous cette félonne redoutable aux 50 000 victimes ou bien cette stripteaseuse qui ne supportait pas le moindre tissu fût-il un drapeau ? Partagez vos lumières et rejoignez-nous !
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